dimanche 31 janvier 2010
Il était une fois....
D’après la mythologie hindoue, Mourouga est le frère de Ganesh, fils de Shiva et Parvati.
Il est né de 6 étincelles jaillissant du front de Parvati, qui en tombant dans un lac, devinrent des bébés. Un jour, dans un élan maternel, Parvati prend les enfants dans ses bras : aussitôt les 6 petits corps s’unirent en un seul et devinrent un petit garçon avec 6 têtes et 12 bras.
Les têtes symbolisent les 6 qualités que Dieu seul possède à un degré inégalable : la force, la justice, la richesse, la sagesse, l’absence de passions et la gloire. Les 12 bras représentent les 5 sens, les 5 organes, la vie et l’esprit.
Mourouga est aussi Chef des armées céleste, dieu de la jeunesse et de la beauté.
Il était une fois…Un sage dénommé Agattiyâr a un jour demandé à Idumban, un bandit repenti devenu son disciple, de lui ramener les deux sommets du mont Kaïlash.
Idumban s’exécuta en coupant les deux cimes et les attacha aux bouts d’un bâton qu’il porta sur ses épaules.
Pour tester sa foi et sa force spirituelle, Mourouga se déguisa en petit garçon et sauta sur le bâton pour alourdir la charge. Idumban qui n’avait pas reconnu le dieu se mit en colère et une bagarre s’en suivit. Mourouga tua Idumban.
Le sage Agattiyâr implora la clémence du dieu et ce dernier accepta de ressusciter Idumban. Pour le remercier, Idumban et ses proches firent la promesse de porter le Cavadee tous les ans et d’offrir leur douleur au dieu. Apaisé, Mourouga promis à son tour que tous les mortels qui porteront le Cavadee jusqu’à son temple seront récompensés et obtiendront sa grâce.
Le Cavadee s’échelonne sur 10 jours. Chaque jour est ponctué de préparation spirituelle et mentale.
Il est né de 6 étincelles jaillissant du front de Parvati, qui en tombant dans un lac, devinrent des bébés. Un jour, dans un élan maternel, Parvati prend les enfants dans ses bras : aussitôt les 6 petits corps s’unirent en un seul et devinrent un petit garçon avec 6 têtes et 12 bras.
Les têtes symbolisent les 6 qualités que Dieu seul possède à un degré inégalable : la force, la justice, la richesse, la sagesse, l’absence de passions et la gloire. Les 12 bras représentent les 5 sens, les 5 organes, la vie et l’esprit.
Mourouga est aussi Chef des armées céleste, dieu de la jeunesse et de la beauté.
Il était une fois…Un sage dénommé Agattiyâr a un jour demandé à Idumban, un bandit repenti devenu son disciple, de lui ramener les deux sommets du mont Kaïlash.
Idumban s’exécuta en coupant les deux cimes et les attacha aux bouts d’un bâton qu’il porta sur ses épaules.
Pour tester sa foi et sa force spirituelle, Mourouga se déguisa en petit garçon et sauta sur le bâton pour alourdir la charge. Idumban qui n’avait pas reconnu le dieu se mit en colère et une bagarre s’en suivit. Mourouga tua Idumban.
Le sage Agattiyâr implora la clémence du dieu et ce dernier accepta de ressusciter Idumban. Pour le remercier, Idumban et ses proches firent la promesse de porter le Cavadee tous les ans et d’offrir leur douleur au dieu. Apaisé, Mourouga promis à son tour que tous les mortels qui porteront le Cavadee jusqu’à son temple seront récompensés et obtiendront sa grâce.
Le Cavadee s’échelonne sur 10 jours. Chaque jour est ponctué de préparation spirituelle et mentale.
Cavadee
Faire don de sa douleur...
Des groupes alignés à l’ombre des grands arbres.
Une ambiance de prières et de chants.
Une femme entre en transe. Le prêtre la rassure et applique des cendres sacrées sur son front. Elle retrouve peu à peu son calme et replonge dans sa prière en balançant le buste au rythme de ses incantations.
Un cri retentit régulièrement : « Arogara ! » (Gloire à Dieu !).
Les aiguilles scintillent dans le soleil. Un à un les dévots se soumettent au rituel. Il n’y a pas une goutte de sang. Mais les traits se crispent parfois…
« Arogara ! »
La souffrance terrestre peut être vaincue grâce à la foi.
Une ambiance de prières et de chants.
Une femme entre en transe. Le prêtre la rassure et applique des cendres sacrées sur son front. Elle retrouve peu à peu son calme et replonge dans sa prière en balançant le buste au rythme de ses incantations.
Un cri retentit régulièrement : « Arogara ! » (Gloire à Dieu !).
Les aiguilles scintillent dans le soleil. Un à un les dévots se soumettent au rituel. Il n’y a pas une goutte de sang. Mais les traits se crispent parfois…
« Arogara ! »
La souffrance terrestre peut être vaincue grâce à la foi.
Les aiguilles
La lance de Mourouga
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